La production de miel enregistre un recul depuis 2018 à l’échelle nationale en raison notamment du changement climatique.
C’est ce qu’a indiqué, à Souk Ahras, le président de l’association nationale des apiculteurs professionnelles, Slimane Tali, précisant que le rendement de la ruche a chuté de 10 kg en 2018 à 5 kg durant l’actuelle saison.
A ce propos, et en marge de l’ouverture du Salon national du miel et dérivés qui se déroule jusqu’au 20 novembre, la même source a attribué ce grand recul au « changement climatique, à la sécheresse, à l’utilisation anarchique des pesticides et à la régression des aires de prairies mellifères du fait des incendies de forêts enregistrés dans le pays ».
Créée en 2015, l’association nationale des apiculteurs professionnels a signé dernièrement des conventions avec les universités d’Oran, Tlemcen, Boumerdès, Djelfa et Annaba pour développer la filière apicole.
Selon le secrétaire général de la chambre de l’agriculture de Souk Ahras, Hamza Bechihi, le salon regroupe des apiculteurs de Tiaret, M’sila, Khenchela, Alger, Souk Ahras, Tipaza, Bouira, Constantine, Skikda, Annaba, El Tarf, Tizi Ouzou et Médéa.
Du reste, et selon ses organisateurs, le salon vise à rapprocher les producteurs des consommateurs et développer le marché local du miel et ses dérivés.
F.B.