Les réfugiés et autres personnes déplacées sont en proie à des difficultés intenses, le temps glacial devant aggraver des conditions déjà difficiles, a alerté ce week-end l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), qui lance un appel pour un soutien urgent aux familles forcées de fuir, alors que l’hiver s’annonce rude.
Selon le Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR), des millions de personnes originaires notamment d’Afghanistan et de tout le Moyen-Orient, déplacées par des conflits ou des persécutions, pourraient maintenant être confrontées à un hiver périlleux. « Ces températures glaciales vont s’ajouter à la misère déjà induite par la spirale des prix, l’impact persistant de la pandémie de COVID-19 et les conditions météorologiques extrêmes liées à la crise climatique », a déclaré lors d’un point de presse à Genève, Olga Sarrado, porte-parole du HCR.
Selon l’agence onusienne, de nombreuses personnes déplacées de force dans le monde, l’hiver prochain sera bien plus difficile que ces dernières années. « De nombreuses familles déplacées n’auront d’autre choix que de choisir entre la nourriture et la chaleur – elles devront se battre pour chauffer leurs abris, trouver des vêtements chauds et préparer des repas chauds », a ajouté Mme Sarrado.
Dans tout le Moyen-Orient, de nombreux déplacés syriens et irakiens devront à nouveau faire face au froid extrême et aux tempêtes de neige. Pour beaucoup, il s’agira du 12e hiver consécutif en déplacement. Le HCR estime que 3,4 millions de réfugiés syriens et irakiens et de personnes déplacées à l’intérieur de la Syrie, du Liban, de la Jordanie, de l’Irak et de l’Egypte auront besoin d’une assistance critique pour se préparer et faire face à l’hiver.
Z.Z.