Un atelier de concertation regroupant artistes et intellectuels a été lancé, ce matin à Alger, à l’initiative du ministère de la Culture et des Arts dans le but d’enrichir la mouture du projet de loi de l’artiste, un texte visant la protection des droits des artistes et l’amélioration de leurs conditions socioprofessionnelles.
Supervisé par le Conseil national des arts et des lettres (CNAL), cet atelier a connu la présence de nombre de cinéastes et d’hommes de théâtre et de lettre d’Alger et de Tipasa, qui ont formulé leurs avis au sujet du projet de loi et évoqué les différents problèmes et obstacles auxquels ils sont confrontés.
La définition de l’artiste, la carte d’artiste, la protection sociale et la création des syndicats, figurent parmi les problèmes soulevés par les participants à cet atelier, lesquels ont évoqué en outre les questions du financement public des productions artistiques, les salaires des artistes, la surveillance de l’activité des producteurs privés, tout en insistant sur l’intérêt particulier à accorder aux personnes aux besoins spécifiques.
Cet atelier a été animé par le président de la Commission nationale chargé de l’élaboration du projet de loi de l’artiste, installée en août dernier, Missoum Laroussi qui est également le directeur des lettres et des arts au ministère de la Culture, accompagné de Mecheri Ben Khalifa, membre du CNAL et du directeur de la clientèle à l’Office national des droits d’auteur et des droits voisins (ONDA), Ali Chaâbane.
Il s’agit par l’organisation de ces ateliers, indique M. Laroussi, d’écouter les préoccupations des artistes et leurs attentes par rapport à cette loi, relevant que les conclusions de ces ateliers seront soumises à la Commission d’élaboration du projet de loi.
Le ministère de la Culture et des Arts a mis à la disposition des artistes et des intellectuels un questionnaire électronique pour leur permettre d’exprimer leurs avis et suggestions, a-t-il encore rappelé, relevant que ces questionnaires peuvent être déposés au ministère de la Culture ou auprès des directions locales de la Culture.
F.B./APS