Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune a affirmé, mardi, que
la numérisation était inévitable, insistant sur l’impératif de réduire les délais de
sa généralisation, afin d’épargner au citoyen les déplacements entre les
différents services administratifs. « Chacun doit garder à l’esprit que la
numérisation est inévitable et nécessite, comme je n’ai eu de cesse de le
souligner, de réduire les délais de sa généralisation afin d’épargner aux
citoyens les déplacements entre les différents services administratifs », a
affirmé le président de la République dans une allocution à l’ouverture des
travaux de la Rencontre nationale organisée par l’instance du Médiateur de la
République à l’Ecole nationale d’Administration (ENA) Moulay-Ahmed-
Medeghri (Alger), sous le thème « Le Médiateur de la République: un acquis au
service du citoyen », lue en son nom par le Médiateur de la République, M.
Madjid Ammour. A ce propos, le président de la République s’est dit confiant
quant à la capacité des cadres et des fonctionnaires dans les différentes
administrations de « renforcer la crédibilité et l’efficacité des structures
publiques, mus en cela par une volonté sincère, un sens moral et une
conscience professionnelle ». Le président de la République a souligné que cette
rencontre intervient pour approfondir la réflexion, élargir le dialogue et la
consultation sur le service public que l’administration et les structures
publiques doivent fournir et améliorer. Evoquant le thème choisi pour cette
rencontre, le président de la République a indiqué qu’il incarnait « la mission de
votre honorable institution, qui résume l’objectif fondamental vers lequel
convergent les efforts de l’Etat avec ses institutions et ses instances, celui de
servir le citoyen ». Après le parachèvement des réformes constitutionnelles,
législatives et judiciaires, « nous avons résolument préparé notre pays à relever
les défis de la relance économique et de la promotion de la vie sociale dans
toutes ses dimensions, notamment en matière de salaires, de logement, de
santé, d’éducation et d’emploi », a fait valoir le président de la République,
ajoutant que « dans le même temps, nous avons parachevé des programmes
d’urgence et inclusifs visant à en finir avec les zones d’ombre et les
manifestations de la misère et de la précarité, lesquels ont permis, grâce à
Dieu, de sortir des milliers de familles de la misère et de la souffrance ». Il a,
dans ce contexte, affirmé que l’administration moderne « ne se réalisera
pleinement que par l’amélioration de la qualité du service public à travers la
promotion de la performance, la libération de l’initiative, le renforcement du
sens de la responsabilité et du devoir professionnel », soutenant qu' »une fois
cet objectif concrétisé, la confiance du citoyen en les institutions et structures
de l’Etat s’installera ». Le président de la République a, par là même, assuré que
« la dignité du citoyen n’est pas un slogan conjoncturel mais une politique, une
voie et une méthode de travail dans l’Algérie que nous bâtissons ensemble »,
soulignant que « le rapprochement de l’administration du citoyen n’est pas non
plus un vain slogan mais une réalité reflétée par les mesures et les réalisations
sur le terrain ». Le gouvernement est appelé à « œuvrer inlassablement pour
faire des facilitations administratives et de la simplification des procédures une
réalité tangible, à travers la création de canaux de coordination avec le
Médiateur de la République », a insisté le président de la République, expliquant
que les requêtes adressées au Médiateur de la République par les citoyens
« peuvent constituer une importante référence pour la cristallisation de
méthodologies permettant de lutter contre les disfonctionnements, de refréner
la négligence et les manquements et de préserver les intérêts des citoyens ».