Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a affirmé, mardi, que
l’édification d’un Etat moderne requiert une administration publique moderne
débarrassée de l’impéritie héritée, qui place le service du citoyen au cœur de
ses priorités. « L’édification d’un Etat moderne requiert une administration
publique moderne débarrassée de la l’impéritie héritée et des pratiques
douteuses liées aux procédures bureaucratiques, et libérée de l’arbitraire des
responsables et des fonctionnaires, une administration publique nationale qui
place le service du citoyen au cœur de ses priorités », a souligné le président de
la République dans une allocution à l’ouverture de la rencontre nationale
organisée par l’instance du médiateur de la République à l’Ecole nationale
d’Administration (ENA) « Moulay Ahmed Medeghri » (Alger), sous le thème « Le
médiateur de la République: un acquis au service du citoyen », lue en son nom
par le médiateur de la République, M. Madjid Ammour. « L’administration
moderne ne se réalisera pleinement que par l’amélioration de la qualité du
service public à travers la promotion de la performance, la libération de
l’initiative, le renforcement du sens de la responsabilité et du devoir
professionnel », a ajouté le président de la République, soutenant qu’une « fois
cet objectif concrétisé, la confiance du citoyen en les institutions et structures
de l’Etat s’installera ». « Je me suis engagé, a poursuivi le Président de la
République, pour que chacun, à tous les niveaux, à tous les postes et dans tous
les secteurs, puisse travailler dans cet esprit en toute loyauté, et de sorte que
le citoyen, où qu’il soit, puisse ressentir le véritable changement et se
familiariser avec l’administration et les structures publiques dans toutes les
régions du pays, loin de toute appréhension de voir sa dignité compromise ». Il
a, à cet égard, souligné que l’administration publique « est l’interface qui reflète
l’autorité de l’Etat et de l’intérêt qu’il porte à la chose publique », affirmant que
« ses responsables et ses agents, quels que soient leurs grades et le niveau des
fonctions qu’ils occupent, sont appelés à faire prévaloir l’Etat de droit en
veillant pleinement à présenter le service public comme un droit garanti au
citoyen ». Le président de la République s’est dit, à cette occasion, « tout à fait
confiant quant à la capacité des cadres et des fonctionnaires dans les
différentes administrations de renforcer la crédibilité et l’efficacité des
structures publiques, mus en cela par une volonté sincère, un sens moral et
une conscience professionnelle ».