Tous les produits destinés à la consommation humaine doivent contenir à la vente un code barre et les producteurs ont un délai jusqu’au 29 mars 2023 pour se conformer à la nouvelle réglementation y afférente.
Le ministre du Commerce, Kamel Rezig, qui a annoncé hier l’information, à l’occasion d’une conférence de presse organisée en marge de la campagne de sensibilisation au sujet de l’étiquetage et code à barres dans les produits de grande consommation, s’est montré pour le moins ferme quant au respect de cette orientation.
Il a, en effet déclaré que « tous les produits doivent adopter et porter un code-barres », insinuant que tous les produits ne contenant pas de code barre seront tout simplement interdits à la vente. De même pour les produits destinés à l’exportation.
« Il n’est pas question d’exporter des produits de consommation dans la mise en place d’un code-barres », a tonné le ministre. Offrant une garantie de conformité et d’authenticité, la mise en place d’un code-barres est l’une des normes les plus élémentaires dans l’emballage d’un produit de consommation.
« Le code-barres permet aux autorités d’assurer la protection du consommateur et d’assurer une traçabilité mieux aboutie des produits sur le marché », assure le ministre qui affirme que quelque 11 000 entreprises ont déjà pris de l’avance dans ce domaine.
H. S.