« Forte volatilité sur l’échéance décembre Euronext, échéance qui ne doit plus être prise en compte pour les marchés au regard des aspects techniques qui la guide à l’approche de son échéance. Seule l’échéance mars est à suivre dorénavant, avec peu d’évolution, même si la demande reste présente sur le marché physique avec de probables nouvelles affaires conclues vers la Chine ».
C’est ce qu’a révélé, ce mercredi, le cabinet Agritel, affirmant que « d’autre part, il semblerait que du blé polonais et allemand puisse avoir trouvé le chemin des USA, élément assez inhabituel sur cette destination.
Sur la scène internationale, le cabinet note la vente de 43 400 tonnes de blé meunier américain à Taiwan, alors que l’UE a importé 2.85 millions de tonnes de colza contre 2.0 millions l’an passé à date. L’UE a exporté à ce jour 13.63 millions de tonnes de blé contre 13.09 l’an passé à date.
« Sans surprise pour le moment l’Algérie et le Maroc sont les deux principales destinations de ces exportations, avec respectivement une part de marché de 14.0 % et de 12.9 %. L’Egypte vient en troisième position avec 11.0 % des parts de marché des exportations européennes », a souligné la même source.
« La situation en Argentine demeure catastrophique, conséquence de la sécheresse qui perdure. Après avoir impacté la production de blé, ce sont les semis de maïs et de soja qui sont très en retard par rapport à une année normale. Ainsi seulement 17 % des surfaces de soja seraient emblavées contre 31 % à date en temps normal et 32 % des surfaces de maïs contre 48 % l’an passé à date », développe Agritel.
En revanche, en Australie, les pluies perdurent sur le sud-est du pays retardant les récoltes et dégradant la qualité. Les cours du colza continuent d’afficher de la volatilité avec une nouvelle fois en cours de séance le test du support des 600 euros/tonne sur Euronext pour clôturer en léger territoire positif.
F.B.