Le chef de l’État libanais Michel Aoun a quitté ce dimanche le palais présidentiel au terme de son mandat, sans successeur désigné, lors d’une cérémonie populaire organisée par ses partisans.
Le mandat de six ans de Michel Aoun s’achève demain lundi sans que les députés ne soient arrivés à élire son successeur en raison de leurs divergences politiques, dans un pays en plein effondrement économique.
Cette perspective inquiète la communauté internationale, d’autant plus que le pays sera géré par un gouvernement chargé d’expédier les affaires courantes, les divisions politiques ayant également empêché la formation d’un nouveau cabinet depuis les législatives du printemps.
Le Parlement s’est déjà réuni à quatre reprises depuis un mois en vain, ni le camp du Hezbollah, le puissant mouvement armé qui domine la vie politique au Liban, ni celui de ses opposants ne disposant d’une claire majorité pour imposer un candidat.
Le mandat de Michel Aoun a été marqué par l’effondrement économique, une explosion qui a ravagé Beyrouth et un soulèvement populaire inédit. Deux partis, le CPL et les Forces Libanaises, se disputent le leadership de la communauté chrétienne.
Z.Z.