Le pôle pénal économique et financier près le tribunal de Sidi M’hamed à Alger, a reporté, pour la seconde fois, le procès de l’ancien P-DG du groupe Sonatrach, Abdelmoumen Ould Kaddour, au 8 novembre prochain, sur demande de la défense.
Selon ses avocats, l’examen du dossier nécessite du temps, notamment pour prendre connaissance des réponses aux nombreuses commissions rogatoires délivrées par le juge d’instruction.
Ould Kaddour et ses coaccusés, Ahmed Mazighi, ancien vice-président de la commercialisation, Abdelhamid Raïs-Ali, ancien vice-président du raffinage et de la pétrochimie, et Brahim Boumaout, conseiller et vice-président de la stratégie, planification et économie, devaient répondre à plusieurs chefs d’inculpation.
Idem pour l’ancien Premier ministre, Ahmed Ouyahia, qui était prêt à porter son témoignage via la vidéoconférence à partir de la d’Abadla, à Tindouf.
Quant à l’épouse de l’ex patron de Sonatrach, placée sous contrôle judiciaire, elle ne cessait de répéter avoir perdu la maison familiale à Alger, saisie dans le cadre de cette affaire.
Le fils du principal accusé, Nacim Ould Kaddour, qui est en fuite à l’étranger, est également cité dans ce dossier.
A noter que cette affaire était liée au rachat de la raffinerie Augusta auprès de l’américain ExxonMobil, pour un montant de 720 millions de dollars.
Pour rappel, Ould Kaddour a été placé sous mandat de dépôt à la prison d’El Harrach, depuis plus d’une année, pour «abus de fonction», «dilapidation de deniers publics» et «blanchiment d’argent».
Farid Belgacem