Le procès de l’ancien secrétaire général de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA), Abdelmadjid Sidi Saïd, et de ses compagnons a été ajourné ce lundi jusqu’au 31 octobre par le juge d’instruction du pôle pénal économique et financier d’Alger.
La raison de ce report s’explique par l’hospitalisation de Sidi Saïd en raison de la détérioration de son état de santé. Le juge d’instruction a également refusé de libérer Abdelmadjid Sidi-Saïd au motif qu’il reçoit les soins nécessaires dans la clinique située à l’intérieur de l’établissement pénitentiaire dans lequel il est incarcéré.
L’accusé est poursuivi dans des affaires de corruption remontant à la période durant laquelle il était secrétaire général de l’UGTA, poste qu’il a occupé pendant plus de 23 ans.
Sidi Saïd devait comparaître aujourd’hui pour la première fois devant la justice, accompagné de ses deux fils, Jamil et Hanafi, ainsi que de plusieurs prévenus dans un dossier de corruption lié à deux transactions suspectes avec la société Mobilis et le groupe Sonatrach.
Le 12 mai, le juge d’instruction près le tribunal de Sidi M’hamed d’Alger a ordonné le placement en détention provisoire de l’ancien secrétaire général de l’UGTA à l’établissement pénitentiaire d’El Harrach.
Z.Z.