Pas moins de 1 000 participants issus de 90 pays prendront part Berlin, en Allemagne, du 15 au 18 novembre pour le 8e Congrès mondial contre la peine de mort.
Plus important événement abolitionniste au monde, le Congrès réunira des personnalités politiques, des militants, des citoyens engagés et des jeunes du monde entier pour quatre jours de débats sur la question de la peine de mort, toujours pratiquée sur les cinq continents.
Le Congrès sera lancé, le 15 novembre, par la ministre allemande des Affaires étrangères Annalena Baerbock, en présence de plusieurs de ses homologues européens et étrangers, à la prestigieuse Pierre Boulez Saal de Berlin.
De nombreux témoins clés, anciens condamnés à mort et personnalités de la société civile prendront la parole lors du Congrès, dont l’épicentre sera le Radial system, qui accueillera le Village Abolition auquel participent de nombreuses organisations de défense des droits de l’homme, ainsi qu’un large éventail d’activités culturelles et éducatives. Activités.
Le Congrès marquera l’aboutissement de la mobilisation de la jeunesse mondiale menée par ECPM depuis un an à travers sa tournée Abolition Now. Plus de cinquante jeunes de six pays participeront et partageront leurs espoirs et leur travail pour faire avancer les droits de tous, dans le but ultime de parvenir à l’abolition universelle.
En 2021, 108 pays et territoires avaient complètement aboli la peine de mort. Aussi, 80 % des États membres de l’ONU ne procèdent plus aux exécutions et 60 % d’entre eux sont abolitionnistes.
Le continent africain se dirige vers l’abolition : 45 des 55 pays africains sont abolitionnistes de droit ou de fait. Certaines régions du monde résistent encore à la pensée abolitionniste et continuent d’appliquer la peine de mort à grande échelle. Les cinq pays ayant enregistré le plus grand nombre d’exécutions en 2021 étaient la Chine, l’Iran, l’Arabie saoudite, l’Égypte et la Syrie.
F.B.