Le procureur de la République près le tribunal correctionnel de Cheraga a requis, hier soir, une peine de deux ans de prison et 50 000 dinars d’amende à l’encontre la responsable du parti Justice et Al-Bayan, Naima Salhi.
Naima Salhi est accusée d’atteinte à l’unité nationale et d’incitation à la haine. La responsable du parti Al-Bayen s’est retrouvée devant les tribunaux suite à une plainte déposée contre elle, il y a deux années, par un collectif d’avocats qui lui ont reproché ses attaques contre les habitants de la région de Kabylie. Le collectif en question l’avait accusé d’«incitation à la haine raciale».
Naïma Salhi avait appelé, en plein Hirak, «au meurtre des citoyens de la région de Kabylie». Elle avait aussi affirmé qu’elle interdirait à ses enfants de se marier à des Kabyles, qu’elle a qualifiés de «zouaves», ce qui avait scandalisé la classe politique, les défenseurs des droits de l’Homme et ainsi que le Haut commissariat à l’Amazighité.
Z.Z.