Le cabinet français Agritel a révélé, ce matin, qu’il y avait « peu d’évolution sur le marché des céréales dans un marché attentiste sur l’évolution de la situation dans le bassin mer Noire. Ce sont les oléagineux, et donc particulièrement le colza, qui progressaient nettement avec un plus haut depuis le 15 août dernier, à la veille de l’hiver dans un contexte de hausse de la demande en biodiesel ».
En ce sens, il révélera que « l’Algérie est quant à elle aux achats en blé dur. La Tunisie est aux achats pour officiellement 150 000 tonnes de blé tendre, 100 000 tonnes de blé dur et 100 000 tonnes d’orge fourragère ».
En l’occurrence, se sont les seuls pays à en tirer profit quand on sait, ajoute la même source, que « sur la scène internationale, la Corée du Sud a acheté 65 000 tonnes de blé fourrager, probablement origine Australie. L’Egypte achetait 38 000 tonnes d’huile végétale dont 11 000 tonnes de tournesol et 27 000 tonnes d’huile de soja ».
Selon Agritel, « les exportations de blé origine UE s’affichent au 2 octobre à 9.15 millions de tonnes contre 9.48 millions à date l’an passé ».
En Amérique, les cours du blé cédaient du terrain sur Chicago ce malgré un retard affiché dans les semis d’automne à 40 % contre 44 % en moyenne à date. Le déficit hydrique reste d’actualité.
Le maïs bénéficie d’un retard dans les chantiers de récolte réalisés à hauteur de 20 % à dimanche dernier contre 22 % en moyenne à date. En soja les récoltes sont réalisées à hauteur de 22 % contre 25 % à date en moyenne.
F.B