Le nombre d’étudiants algériens inscrits en 2022 dans les universités françaises dépasse 31 000, selon les révélations du président de l’Association des deux rives et leurs amis (Addra), Jugurta Iyad.
Selon la même source, certains de ces étudiants sont confrontés à plusieurs difficultés, dont des étudiantes qui ne n’arrivent plus à subvenir à leurs besoins.
A ce propos, Jugurta Iyad dira que l’exode des étudiants algériens vers la France se poursuit à un rythme élevé.
Du coup, et sur la lancée de son élan de solidarité et d’écoute, l’association Addra a organisé, hier, le neuvième dixième édition de la rencontre intitulé « un atelier bienvenue en France » pour l’orientation des nouveaux.
« Face à une quarantaine de nouveaux étudiants algériens, je suis fier d’avoir tenu pour cette 10e année consécutive ce 9e atelier bienvenue en France », a indiqué Jugurta Iyad, soulignant que « l’objectif est de les informer sur le rôle et le fonctionnement des institutions en France et de présenter des outils et méthodes pour répondre à leurs questions sur la vie étudiante à Paris et en région parisienne ».
Sur sa page Facebook, Jugurta Iyad a, par ailleurs, affirmé certains de ces étudiants vivent une véritable misère à l’image de ces deux jeunes filles qui « n’ont rien à manger depuis deux jours ».
Selon lui, le cas de ces deux étudiantes illustrent la situation de certains étudiants qui traversent d’énormes difficultés à leur arrivée en France, sachant que l’association ne pouvait pas répondre à leurs besoins à cause des contraintes financières qu’elle vit, elle aussi dans l’Hexagone.
Farid Belgacem