L’histoire de Hamza Bourebiai, bientôt 25 ans, est digne d’un film tragique. Il perd toute sa famille, mais il a pu reprendre goût à la vie grâce à son bénévolat.
Ayant traversé une période difficile, Hamza a pu se relever, avec beaucoup de courage, pour apporter dela joie à une catégorie sociale qui n’a pas onplus été gâtée par la vie: les résidentes d’une maison de vieillesse qu’il a adoptées comme des membres de sa propre famille.
« Je suis devenu orphelin en l’espace de quelques années. J’ai perdu mon frère en 2002. Huit ans plus tard, mon père est également décédé, suivi par ma mère, huit ans après. Après la mort de mon père, j’ai abandonné mes études pour travailler. J’étais alors élève au CEM », raconte-t-il.
Hamza n’a pas perdu pied, comme l’auraient fait beaucoup de personnes ayant vécu la même histoire. « Je fréquentais déjà les maisons de vieillesse par le passé. Mon père et ma mère y étaient aussi bénévoles », rappelle-t-il.
Mais le début de son amour fusionnel avec les résidentes de cette maison de vieillesse a commencé grâce à un concours de circonstances. « Il y avait une sortie vers cet établissement. J’ai été de la partie. Sur place, j’ai pu redonner le sourire à ces vieilles dames abandonnées en chantant et dansant avec elles. Un ami m’a filmé avec son portable et la vidéo postée sur les réseaux sociaux a fait le buzz. C’était en 2019. Depuis cette date, je considére ces femmes comme des membres de ma famille et je ne les quitte presque plus », précise-t-il, assurant avoir de nouveau donné du sens à sa vie.
Boualem Rabah