La résurgence de la maladie est la conséquence directe de la propagation d’un nouveau sous-variant d’Omicron. L’Institut Pasteur d’Algérie met ainsi en garde contre une hausse des contaminations.
Dans un communiqué publié hier sur sa page Facebook, l’Institut Pasteur d’Algérie (IPA), annonce l’apparition d’un nouveau sous-variant d’Omicron, en l’occurrence le BA5, qui a progressivement remplacé le sous-variant BA2 en provoquant une résurgence de la maladie après une période d’accalmie.
« L’augmentation de l’intensité de circulation du BA5 à partir de la semaine du 03 juillet a été corrélée à une légère hausse des cas de Covid-19, au cours de ce mois tel qu’observé dans les pays où la circulation de ce sous-variant est en cours et il n’est pas surprenant de constater une augmentation des cas dans les prochains jours », ajoute l’IPA.
Toujours selon la même source, le sous-variant BA5 « présente un taux de transmission plus élevé que ses prédécesseurs. Les signes cliniques les plus fréquents évoqués en cas d’infection par ce sous-variant sont la fatigue, la toux, la fièvre et les maux de gorge et de tête avec une durée des symptômes plus longue, qui peuvent mettre de sept jusqu’à dix jours pour disparaître ».
L’IPA a également mis en garde les personnes ayant été infectées par les précédents sous-variants d’Omicron (BA1 et BA2), en expliquant qu’ils sont des sujets potentiels à une deuxième contamination par le sous-variant BA5.
Aline M.