Malgré sa défaite en finale de Wimbledon hier samedi, face à la Kazakh Elena Rybakina (3-6, 6-2, 6-2), la Tunisienne Ons Jabeur est définitivement entrée dans l’histoire du tennis mondial.
En accédant à la finale du plus prestigieux tournoi de tennis, Ons Jabeur est devenue la première représentante d’Afrique et du monde musulman, à atteindre ce stade en Grand Chelem. Mais la numéro 2 mondiale a échoué de peu à remporter le titre. Avant elle, la Zimbabwéenne Cara Black était la première africaine à décrocher plusieurs tournois du Grand Chelem en double, dont Wimbledon à trois reprises en 2004, 2005 et 2007, mais n’avait jamais dépassé les huitièmes de finale en simple.
Première représentante du continent africain à avoir disputé une finale depuis le Sud-africain Johan Kriek en 1981, naturalisé américain en 1982, Jabeur est aussi la première femme arabe à atteindre les demi-finales d’un Grand Chelem. Auparavant, sa meilleure performance était un quart de finale à Wimbledon. En 2021, la tenniswoman de 27 ans est entrée dans l’histoire en devenant la première arabe à remporter un tournoi WTA. Elle compte aujourd’hui trois titres en simple, après sa victoire au WTA 500 de Berlin, juste avant Wimbledon.
En novembre 2021, Jabeur a fait son entrée dans le top 10 mondial. Une première pour une joueuse arabe, hommes et femmes confondus. Elle détient également le record du nombre de participations dans la compétition de tennis olympique pour une athlète tunisienne, hommes et femmes confondus (3). « Je suis très heureuse de mes résultats. Je ne regrette rien. J’ai tout donné. Je ne perds pas confiance en moi et je sais que je vais revenir et remporter un tournoi du Grand Chelem, c’est certain », s’est exprimée la Tunisienne juste après sa défaite samedi en finale de Wimbledon. La prochaine fois sera-t-elle la bonne pour la native de Ksar Hellal ?
Hacen Guenoun