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Elle a réussi à fonder la meilleure salle de sport de Laghouat : Chouiha Assia ou la persévérance faite femme

La jeune Chouiha Assia de Laghouat, nous donne un bel exemple de réussite et de persévérance. Ni sa condition sociale modeste, ni les tentatives de lui saper le moral ne l’ont empêchée de réaliser son rêve. 

Issue d’une famille de sportifs, la jeune femme voulait dans un premier temps être basketteuse, un sport qui lui tenait à cœur. Elle était même convoquée en équipe nationale de sport scolaire. « Mais il m’a été impossible de faire le déplacement à Alger », raconte-t-elle.

Face à ce premier écueil, Chouiha Assia a dû abandonner son premier rêve. Elle n’a toutefois pas abandonné. « J’ai aussitôt pensé à réviser mes objectifs. J’ai alors décidé de persévérer à l’école pour poursuivre des études en sport à l’université. J’ai pu avoir mon Bac et je me suis inscrite à l’université dans la spécialité que je souhaitais. Après une licence et un master, j’ai pensé à ouvrir ma propre salle de sport. Mais je n’en avais pas les moyens », raconte-t-elle.

C’est le deuxième écueil auquel elle a fait face, sans pour autant laisser tomber son rêve. « J’ai intégré dans un premier temps un centre médical de rééducation. Le propriétaire du centre avait aussi une salle de sport qu’il m’a confiée. C’était ma première expérience dans le domaine du coaching », poursuit-elle.

Chouiha Assia a buté, une nouvelle fois, sur le même problème d’argent lorsqu’elle avait tenté de lancer son propre projet. « Je n’avais pas d’argent. Je voulais contracter un crédit ANSEJ. Mais devant les contraintes de la paperasse, j’ai abandonné. J’ai sollicité alors mon père qui n’avait pas cru à la réussite de mon projet », indique-t-elle, assurant que son projet, elle l’a entamé avec 30 millions de centimes dans une salle de 70m2.

« Dans un premier temps, les clients étaient réticents en raison de l’exiguïté de la salle. J’ai quand même maintenu mon projet que j’ai élargi petit à petit. Aujourd’hui, j’ai la meilleure salle du sport de Laghouat qui est composée de trois étages », se félicite-t-elle, invitant les jeunes à croire en leur propre capacité.

Boualem Rabah

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