Le coup d’envoi de la 2e édition du concours national « un étudiant-une start-
up », organisé par l’Organisation nationale des étudiants libres (ONEL) pour faire
de l’Université un levier de l’économie nationale, a été donné samedi à Alger.
La cérémonie s’est déroulée en présence de représentants du Gouvernement,
d’instances officielles et d’entreprises économiques. Dans une allocution
prononcée à cette occasion, le président de la Commission nationale de suivi
de l’innovation et des incubateurs universitaires, Ahmed Mir, a affirmé que ce
concours visait à « contribuer à la vulgarisation de la culture de
l’entrepreneuriat en milieu universitaire », ajoutant qu’elle s’inscrivait « dans le
cadre des efforts du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche
scientifique pour bâtir une Université de quatrième génération basée sur la
qualité de l’enseignement, la recherche scientifique et l’innovation et
connectée à son environnement ». La stratégie du ministère relative à « un
diplôme, une start-up » et « un diplôme, un brevet » a permis la réalisation de
6.000 projets, dont 405 labellisés « projet innovant », avec 1.400 demandes de
brevet d’invention enregistrées et 186 filiales créées. De son côté, le secrétaire
général de l’ONEL, Riad Boukhebla, a souligné que « le concours a pour objectif
d’aider les étudiants à créer leurs propres entreprises et de contribuer ainsi à la
création d’emplois ». Le concours est destiné aux étudiants et chercheurs
inscrits dans les universités algériennes, ainsi qu’aux étudiants de la
communauté nationale à l’étranger et aux étudiants étrangers en Algérie.