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Forum des pays exportateurs de gaz (GECF), du 29 février au 2 mars à Alger: Le sommet est indispensable dans le contexte géopolitique actuel

Le 7e sommet des chefs d’Etat et de gouvernement du Forum des pays
exportateurs de gaz (GECF), qu’abritera Alger du 29 février au 2 mars, est
indispensable dans le contexte géopolitique mondial actuel et des menaces qui

pèsent sur l’approvisionnement, a souligné Nordine Ait-Laoussine, expert
international et ex-ministre de l’Energie, plaidant pour un « rapprochement
stratégique » entre l’alliance de l’OPEP+ et les pays du Forum qui possèdent 70%
des réserves mondiales de gaz. « Ce sommet est devenu indispensable compte
tenu du contexte géopolitique actuel, des menaces qui pèsent sur
l’approvisionnement énergétique mondial à long terme, suite à la réduction
des exportations russes, et de l’importance grandissante du gaz naturel dans la
couverture des besoins à l’échelle de la planète », a-t-il indiqué dans un
entretien accordé à l’APS. Notant que la tenue de cette réunion reflétait une
volonté de renforcer l’action du GECF pour protéger les intérêts des pays
exportateurs et de favoriser l’expansion du gaz naturel, M. Ait-Laoussine a mis
en exergue le poids considérable du GECF dans l’industrie gazière mondiale,
puisque ce groupe contrôle 70% des réserves prouvées-récupérables de gaz et
contribue pour plus de 50% des échanges internationaux de cette ressource. Le
Sommet verra, en effet, la participation des chefs d’Etat, de ministres et de
hauts responsables des 12 pays membres, (Algérie, Bolivie, Egypte, Guinée
Equatoriale, Iran, Libye, Nigéria, Qatar, Russie, Trinité-et-Tobago, Emirats
arabes unis et Venezuela) ainsi que 7 pays observateurs (Angola, Azerbaïdjan,
Irak, Malaisie, Mauritanie, Mozambique, et Pérou). Pour l’ancien ministre,
l’enjeu de cette réunion pour l’Algérie est clair: assurer le succès du sommet, ce
qui profitera à l’Algérie, un « acteur très impliqué dans le développement du gaz
naturel et dans son commerce à l’international ». Aussi, l’Algérie « dispose d’une
expérience prouvée dans le développement de l’industrie du gaz naturel
liquéfié (GNL), dans la réalisation de gazoducs en mer profonde et dans la
conception d’un contrat équilibré de vente à long terme dont l’ossature est
toujours en vigueur aujourd’hui », indique-t-il.
Pour une refondation des relations exportateurs-importateurs
Interrogé d’autre part sur les résultats attendus du sommet, qui doit être
sanctionné par la Déclaration d’Alger, M. Ait-Laoussine a indiqué que « l’accord
devrait souligner que l’alliance OPEP+ et le GECF ont des objectifs communs qui
nécessitent un rapprochement stratégique ». Les pays du GECF sont dans la
quasi-totalité de l’hémisphère Sud et « sont, à juste titre, tous préoccupés par le
souci de consolider la place du gaz ». De ce fait, estime l’expert, avec la nouvelle
donne gazière qui réserve désormais une bonne place au gaz naturel dans les

programmes de lutte contre le réchauffement climatique, par rapport aux
autres énergies fossiles, « le moment parait propice à une refondation des
relations commerciales entre exportateurs et importateurs de gaz naturel. Le
GECF doit monter au créneau ». Actuellement, soutient M. Ait-Laoussine, le
forum doit exercer, en pratique, davantage d’influence sur le marché « dont les
conditions sont, en fait, essentiellement marquées par l’évolution du prix du
pétrole (dominé par l’OPEP), avec une indexation partiellement ou totalement
basée sur les prix publiés par les ‘hubs’ pétroliers dans les marchés libres ».

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