Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, M. Ahmed Attaf, a réaffirmé à New York, le ferme engagement pris par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, à savoir que l’Algérie ne ménagera aucun effort pour renforcer la voix africaine au sein du Conseil de sécurité de l’ONU.
« Je tiens tout d’abord à saluer et à apprécier tout particulièrement l’invitation faite à mon pays de participer à cette réunion, en tant que membre africain entrant au Conseil de sécurité des Nations unies », a déclaré M. Attaf dans une allocution prononcée samedi à New York, lors d’une réunion ministérielle du Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union africaine (UA) ayant pour thème: « Garantir un financement durable et permanent aux opérations de maintien de la paix relevant de l’organisation continentale ».
« Permettez-moi de réaffirmer devant vous le ferme engagement pris par le président Abdelmadjid Tebboune lui-même, à savoir que l’Algérie ne ménagera aucun effort pour renforcer la voix africaine au sein du Conseil et pour refléter fidèlement les vues, les préoccupations et les aspirations de notre continent au sein de cet organe majeur des Nations unies », a-t-il souligné.
« C’est très bénéfique pour nous qui nous préparons à assumer la responsabilité de servir l’Afrique et d’honorer le mandat que nous avons aimablement reçu de notre organisation continentale, l’Union africaine. Nous nous engageons à être à la hauteur de la confiance qui nous a été accordée », a-t-il poursuivi. Et d’ajouter: « Nous serons plus qu’honorés de le faire, en comptant sur les efforts sincères et les progrès remarquables accomplis par nos chers frères et sœurs du Ghana, du Gabon et du Mozambique, les membres africains actuels du Conseil de sécurité qui ont si bien défendu nos causes communes ».
La voix africaine est nécessaire…
En outre, M. Attaf a souligné que la voix africaine, sage et engagée, « est en effet très nécessaire dans ce contexte mondial critique et difficile, pour aider à combler les divisions croissantes et à surmonter la polarisation croissante qui a un impact lourd et négatif sur l’efficacité du Conseil dans la lutte contre les menaces à la paix et à la sécurité ». » elle offre aussi une alternative au modèle de paix actuel des Nations unies, qui a atteint les limites de ce qu’il peut ou ne peut pas faire », a-t-il enchaîné. Et aussi « elle démontre l’engagement et la volonté de l’Afrique d’apporter sa propre contribution et d’apporter sa juste part au système de sécurité collective tel que prévu par la Charte des Nations unies », a encore dit le ministre. M. Attaf a ajouté que « l’Afrique a tout à fait le droit de bénéficier des ressources de l’ONU, pour financer ses opérations de paix ».