Tous les établissements publics de santé de la capitale soudanaise ont cessé de fonctionner, a déclaré mardi le Syndicat des médecins du Soudan.
« Tous les hôpitaux publics de Khartoum ont suspendu leurs activités », a indiqué le syndicat à des médias. Selon les médecins, les établissements de santé qui continuent de fournir des soins aux victimes ont besoin d’équipement d’oxygène. »Ce qui se passe dans le secteur de la santé est un crime contre l’humanité », ont déclaré les médecins, soulignant que « la seule solution à la crise humanitaire est la cessation des hostilités ».La situation au Soudan s’est aggravée en raison d’un désaccord entre le commandant de l’armée Abdel Fattah al-Burhan, qui dirige également le Conseil de souveraineté, l’organe directeur du pays, et le commandant des Forces de soutien rapide (FSR), Mohamed Hamdan Dogolo (Hemiti), qui est son adjoint au sein du Conseil. Le 15 avril, des affrontements ont éclaté entre les deux parties près d’une base militaire dans la ville de Merowe, non loin de Khartoum et dans la capitale elle-même.