Le président de la République a ordonné, ce lundi, à l’occasion de la réunion du Conseil des ministres, le report de l’examen du projet de loi relatif à l’industrie cinématographique pour enrichissement, à travers l’organisation d’assises dédiées du secteur du cinéma et en impliquant les acteurs et professionnels du secteur algériens, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays.
« La nouvelle loi doit constituer une véritable motivation et donner la capacité d’assurer une production cinématographique suivant une vision créative qui redonne à l’Algérie son lustre, forte de ce dynamisme que connait la société », a insisté le chef de l’Etat qui a indiqué que la loi « doit tenir compte des différentes mutations et évolutions dans le domaine cinématographique, et répondre aux attentes des jeunes désirant se spécialiser dans ce domaine ».
Le chef de l’Etat a aussi demandé à fixer des mécanismes bien définis pour le financement des projets cinématographiques, « dans le respect des lois de la République ». Il a, également, souligné son attachement à ce que la nouvelle loi de l’Artiste comporte des mécanismes de prise en charge des aspects sociaux de tous les créateurs algériens, dans tous les types d’arts, « en guise de reconnaissance de leur apport et de la belle image qu’ils reflètent de l’Algérie ».
H. S.