À la question de savoir si malgré tout le match barrage contre le Cameroun avait une chance d’être rejoué, le coach a répondu en tirant à boulets rouges sur les dirigeants de l’instance footballistique mondiale.
Répondant aux questions d’un journaliste hier, Belmadi a expliqué qu’il fallait surtout garder à l’esprit que le dossier de l’Algérie était « très lourd et son contenu accablant», mais que la FIFA a décidé de ne pas en tenir compte.
« J’ai vu le dossier de la FAF et il contient un rapport de dix pages, très détaillé, très technique », a-t-il dit.
Pour le coach des Verts, la pertinence des éléments présentés dans ce dossier était irréprochable, surtout qu’il était appuyé d’un « rapport de dix pages élaboré par une société d’expertise indépendante étrangère qui a l’habitude de travailler avec la FIFA et l’UEFA».
Toujours selon Belmadi, la FIFA a préféré éluder cette expertise. « Le président de la commission des arbitres de la FIFA, Pierluigi Collina, nous a envoyé quelques lignes pour nous dire que l’erreur était humaine », a-t-il déploré.
Et d’ajouter : « Nous n’avions nullement besoin de lui pour nous le rappeler (…) surtout que c’est ce même Collina qui avait passé une demi-journée à nous vendre la VAR (l’assistance vidéo à l’arbitrage, ndlr) lors d’un colloque organisé par la FIFA en 2018 ».
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Aline M.