Il est à l’origine de pas mal de stress, mais également d’une grande joie une fois que l’on finit par enfin l’obtenir, le permis de conduire célèbre en cette fin d’année ses 100 ans.
Fondé le 31 décembre 1922, le permis de conduire s’apprête à conclure cette année en atteignant le siècle d’existence. Ce fameux papier de couleur rose, aujourd’hui numérisé sur carte, est à l’origine de bien des émotions.
Du stress, celui de l’examen théorique comme pratique, à la joie de les avoir réussi, le permis de conduire reste un passage obligé pour tous les automobilistes.
Si les premières trace du permis de conduire remontent à 1851, il faut attendre 1893 pour qu’un certificat de conduite soit créé par le préfet de police de Paris, Louis Lépine. Ce dernier est alors réservé aux hommes de plus de 21 ans et délivré par les constructeurs automobiles.
Ce n’est qu’en 1897 qu’une femme décroche le précieux papier. Il s’agit d’Anne de Rochechouart de Mortemart, duchesse d’Uzès, qui est aussi la première à se faire arrêter pour excès de vitesse !
Le 10 mars 1899, ce certificat devient obligatoire pour tous et est délivré par le préfet. De nouvelles règles de conduite sont également créées, mais le Code de la Route ne naîtra qu’en 1921.
C’est donc le 31 décembre 1922 que le certificat de capacité devient officiellement le permis de conduire, délivré à partir de 18 ans. De nouvelles catégories sont créées, tandis que la possibilité de se le voir retirer nait en 1927.
Depuis, de nombreuses évolutions ont été apportées avec, notamment, l’instauration du permis à points en 1989.
F.B.